L’ESCLAVAGE EST À L’ORIGINE DU RACISME ET DU FASCISME

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LE 8 JANVIER 1454 DOIT ÊTRE SOUVENU PAR TOUS LES NOIRS.

Journal La Humanidad – Première  note d’information : Pierre Ndom (MPA)

8 janvier 1454 : Le pape Nicolas V bénit et ordonne l’esclavage et la traite négrière !

L’Église a joué avec un triple registre des esclaves, en coproduisant une idéologie de légitimation du trafic et de l’esclavage des Africains et de leurs descendants ; en s’engageant directement dans l’échange de déprédations d’esclaves ; étant enfin un bénéficiaire de l’aliénation économique et culturelle de la traite négrière.

Extrait de la bulle du pape Nicolas V, du 8 janvier 1454, qui eut des conséquences désastreuses pour les Africains pendant des siècles.

Nous avions précédemment accordé, par des lettres antérieures, au roi Alphonse du Portugal, entre autres choses, le pouvoir plein et entier d’attaquer, conquérir, vaincre, réduire, soumettre et tuer tous les Sarrasins (c’est-à-dire les Africains), les païens et autres ennemis. du Christ. où qu’ils soient, avec leurs royaumes, duchés, principautés, dominions, propriétés, meubles et immeubles, tous les biens qu’ils ont et possèdent, de réduire leurs personnes à une servitude perpétuelle, (…) de s’approprier et d’utiliser à usage et utilité ces dits royaumes , duchés, pays, principautés, propriétés, possessions et avoirs de ces Sarrasins (Africains) noirs (Africains) et païens infidèles…

Extrait de la bulle du pape Nicolas V, du 8 janvier 1454, qui eut des conséquences désastreuses pour les Africains pendant des siècles.

Des millions d’Africains noirs ont été capturés et soumis par la violence et la barbarie pour être vendus comme esclaves, sur les traces de la colonisation arabe. 

Des femmes et des hommes africains réduits en esclavage et marqués au fer rouge.

Il est important de comprendre la traite négrière comme une énorme entreprise s’étendant sur près de cinq siècles de barbarie, qui a donné naissance à la suprématie fasciste, au racisme et à l’afrophobie.

Cette alliance criminelle et afrocide des puissants d’Europe a fonctionné comme un broyeur d’humanité. Prélats, aristocrates, industriels et savants se sont soutenus et influencés pour créer une Afrique à leur image : le lieu spécialisé d’une déportation sanglante de millions d’esclaves africains.

L’autorité morale de l’Église dans la société européenne était essentielle à toute activité à grande échelle, elle régissait le quotidien, le spirituel, intimement liée au pouvoir qu’elle renforçait et qu’elle imposait. 

D’un point de vue idéologique, l’Église a popularisé dans la Bible la légende de la descendance de Noé, condamné à n’être à jamais que l’esclave de l’esclave de ses frères, identifiant les Africains aux descendants de Cam…

Cette désignation arbitraire d’une couleur (Noir), d’une altérité à enchaîner, a permis de contribuer à l’extinction en Europe des stades extrêmes de l’esclavage, alignant les pratiques d’exploitation sociale des « puissants ».

Les infidèles, les païens, les hérétiques et les incroyants lointains sont devenus par nature les esclaves des mélanodermes en particulier.

Dans ce contexte de justification de l’injustifiable, de légitimation de l’illégitime par essence, le 8 janvier 1454, Nicolas V, de son vrai nom Tommaso Parentucceli [1398-1455], 208e pape, écrit au souverain du Portugal Alphonse V. bulle papale spéciale qui l’autorisait à soumettre les « noirs » et les « païens » africains à l’esclavage.

Cette position de l’Église, accompagnée de la légende de Cham selon laquelle la noble institution aurait répandu sans porter son véritable fondement textuel et théologique, trop heureuse de disposer de nouveaux territoires de croisades, d’évangélisation, serait une autorité balayant l’herbe des réticences. -les racines du commerce des esclaves.

La traite négrière n’allait en aucun cas être un épiphénomène, son encouragement à l’esclavage allait se poursuivre tout au long de la période esclavagiste, à l’instar de l’activisme doctrinal de l’éminent théologien français Bellon de Saint Quentin, qui utilisait les « Saintes Écritures » pour libérer la conscience de ceux qui l’ont soigné et ont fait confiance à sa science.

L’Église a également été l’institution qui a établi, par l’intermédiaire de son représentant le pape Alexandre VI, de son vrai nom Rodrigo Borgia, le partage du monde entre le Portugal et l’Espagne en 1494 par le Traité de Tordesillas. L’Afrique, l’Asie et le Brésil sont revenus au Portugal, tandis que l’Espagne s’est vu accorder le reste des Amériques.

En effet, lorsque le premier acte de traite négrière eut lieu avec l’enlèvement de dix Africains, perpétré par une expédition militaire portugaise dirigée par Nuno Tristan et Antam Gonsalves, les « meilleurs esclaves » furent offerts à Gabriele Condulmer, dit Eugenio IV, 207e. Pape de l’Église apostolique et romaine. A cela s’ajoutent les esclaves qui travaillaient dans les abbayes, monastères et autres lieux de résidence des religieux, soumis à toutes les servitudes liées à leur double statut de biens meubles et d’esclaves par nature, convertibles au gré des esclavagistes.

Il ne faut pas non plus oublier le Code Noir qui régissait toute asservissement légal et toute torture des esclaves dans les colonies françaises, chaque instant de sa quasi-existence étant par décret orienté vers l’économie de plantation.

Il faut donc reconnaître la traite négrière comme elle le mérite, ce sont des crimes contre l’humanité, il faut s’armer d’une culture de vigilance intransigeante face aux nouvelles attaques du révisionnisme, multipliées par dix depuis que la question des réparations a été abordée par la traite négrière les grands forums internationaux comme Durban. La publicité soudaine du vaudou béninois se termine rituellement dans les médias occidentaux par des accusations avec des pseudo-témoignages de participation.

La réponse proactive du Dahomey à la traite négrière. Ces dénuements intellectuels programmés pour produire les effets de désintégration de la dynamique afrodiasporique actuelle et pour désensibiliser l’opinion publique occidentale à sa culpabilité historique proviennent de compilations sélectives de faits liés à la traite négrière.

Il est caractéristique qu’on ne se demande pas quelle était l’économie du Dahomey avant son entrée dans la traite négrière… Cette absence n’est pas neutre, elle s’explique par la nécessité de présenter des cas purs de collaboration volontaire avec des Africains dans leur esclavage. 

Il est caractéristique qu’on ne se demande pas quelle était l’économie du Dahomey avant son entrée dans la traite négrière… Cette absence n’est pas neutre, elle s’explique par la nécessité de présenter des cas purs de collaboration volontaire avec des Africains dans leur esclavage. démolition. Cependant, les historiens savent qu’avant que le Dahomey ne tombe pieds et poings liés aux réseaux esclavagistes, le roi Agaja Trudo avait déployé une énorme résistance et une énergie politique pour mettre fin à la traite négrière, proposant d’autres formes explicites de coopération aux pays européens, appelant leurs artisans, comme c’était le cas. des rois Ashanti, Kongo, etc…

A noter : Pierre Ndom (MPA)

LE MOT

MOUVEMENT PATRIOTIQUE AFRICAIN (APM) & BLOC PANAFRICANISTE MONDIAL 

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Images : mpa – bpm

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