LA TRINITE D’UN CHAOS QUI S’ANNONCE AUX ÎLES DE LA LUNE. (CENI, CS, AND)
AU PEUPLE COMORIENS
Journal La Humanidad – Première note d’information
Déclaration des organisations panafricanistes et des mouvements de la société civile africaine sur la situation de crise relative au processus électoral en cours à l’Union des Comores.
Les organisations et mouvements panafricanistes initiateurs de la présente déclaration saluent le Peuple africain de l’Union des Comores et lui témoignent, leur soutien indéfectible dans sa lutte pour l’émancipation et le mieux-être. Les initiateurs de la présente suivent de près et ce depuis son début, le processus électoral en cours aux îles de la lune et de Ahmed Abdallah ,d’heureuses mémoires, et jugent ce processus avec beaucoup de rigueur en ce qu’il affaiblit la cohésion nationale et expose l’Union des Comores à tous les dangers.
L’annonce hier soir, par le président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), d’une hypothétique réélection de Monsieur ASSOUMANI AZALI dès le premier tour, avec 62,97% de suffrages, pendant que tout le monde s’accorde pour dire qu’il est battu à plate couture dans ces élections, crée de l’émoi, du dédain, du mépris, et même des sentiments de haine et jette les graines d’un lendemain qui s’annonce chaotique pour le peuple comorien.
En effet, dans ce petit archipel qui a la réputation d’être un havre de paix, trois personnes principalement, peuvent en un laps de temps, le transformer en champ de ruine où ils jonchent des blessés et des cadavres. En créant le chaos, et mettant en danger la vie de milliers de personnes.
Il s’agit pour le dire, de Monsieur IDRISSA SAID BEN AHAMADA, président de la commission électorale nationale indépendante(CENI), de Monsieur CHEIKH SALIM, président de la cour suprême (CS), et de Monsieur YOUSSOUF IDJIHADI, chef d’Etat-major de l’Armée Nationale de Développement (AND). (Qui jouit de la réputation d’être : une armée nocive de destruction du peuple au service d’Assoumani)
Si par malheur, ce triumvirat s’accordent à étancher par le sang du peuple, la soif de Monsieur ASSOUMANI AZALI, de vouloir à tout prix s’éterniser au pouvoir, malgré son record de 15 années de règne sans partage, et malgré le fait qu’il ne soit pas réélu, parce que n’ayant pas recueilli réellement la majorité des 16% de comoriens qui ont fait le déplacement lors de ces élections pour aller s’exprimer en faveur de tel ou tel candidat.
Il est donc apparent que, Monsieur Assoumani AZALI, malgré la crise socio-économique qui sévit le pays et à laquelle il n’a plus les moyens de solutionner, malgré le fait que le peuple comorien souverain l’ait désavoué à cause de son arrogance, de sa méchanceté, de sa gestion calamiteuse des affaires de l’Etat, et de son incapacité manifeste à jeter les bases de nouvelles orientations, politiquement crédibles, économiquement viables, et démocratiquement acceptables, voudrait créer le déluge dans son propre pays.
Que dire, d’un homme qui peine à diriger le pays d’une manière démocratique, mais plutôt s’érige en dictateur patenté, que dire d’un homme qui ne cache pas sa volonté de transformer l’Union des Comores, une République, en un Royaume, dans le seul but de régner à vie et de s’assurer qu’après sa mort mais le règne sera légué à son fils comme si les comoriens lui ont donné un chèque en blanc pour faire tout ce que bon lui semble ! Une telle attitude ne fait qu’accentuer la colère des comoriens envers lui et ses affidés.
L’Union Africaine, censée par ailleurs, accompagner les pays africains dans leurs processus de décolonisation effective, et veiller au respect des volontés des peuples africains souverains, serait devenu aujourd’hui un simple syndicat de chef d’Etat, un petit machin, une espèce de chevalet, dont le rôle principal à jouer serait de tenir à la hauteur voulue un copain de même obédience politique. Ses mandataires, couverts d’une mission d’observation de ses élections, ne pourraient pas voir les irrégularités, les commissions et omissions qui font de ces élections une vraie mascarade. Eux qui ont été mandaté par leur président en exercice et en même temps candidat à ces élections!
Assoumani AZALI, président candidat à ces élections comoriennes, a eu l’intelligence d’anticiper ces élections qui, normalement devraient se tenir en mars et avril prochains, dans le seul but apparent d’avoir la main mise sur les membres de la commission d’observation de l’union africaine en sa qualité de président en exercice de ce machin jusqu’à février 2024.
La France, puissance coloniale qui orchestre toutes les formes de déstabilisation en Afrique francophone, marraine de tous ces micmacs politi-chiens, est complice de toutes ces forfaitures, son silence est témoin. La communauté internationale aussi. Elles sont parties prenantes du chaos qui s’annonce et Dieu seul sait jusqu’où ça va nous mener.
Jeunesse africaine, conscientisez-vous ! Peuples d’Afrique, réveillez-vous ! Personne ne viendra bâtir l’Afrique à notre place ! Que Dieu préserve l’Afrique et toute l’humanité.
Organisations signataires :
ONG WARABA D’AFRIQUE (WA)
ORGANISATION PANAFRICANISTE MONDIAL l ( OPAM WOPO)
OBSERVATOIRE PANAFRICAIN DES DROITS HUMAINS ( OPDH)
ASSOCIATION KANE AFRIQUE (54 PAYS)
ASSOCIATION DES HARATINE D’EUROPE CONTRE L’ESCLAVAGE(AMHE)
CONSEIL NATIONAL ET INTERNATIONAL DE LA COMMUNICATION POPULAIRE (CONAICOP)
NOUVEL ORDRE AFRICAIN (NOA)
MOUVEMENT SOCIAL AFRODESCENDANTS (AFRO ZULIA)
MOUVEMENT PATRIOTIQUE AFRICAIN (MPA)
FRONT POUR LA LIBERTÉ DES AMÉRIQUES ET DU MONDE.
BLOC PANAFRICANISTE
PJP BURKINA
CPA INTERNATIONAL
-Mr Saïd Larifou
Mohamed Ibrahim Moindjie ( Comores)
-Marcel Tankoano, président du Mouvement du 21 Avril
-Pascal Zaida, président du cadre d’Expression démocratique (OSC)-Idrissa Nogo, président du Mouvement des peuples Citoyen
Mme Zoromé, président du mouvement Afro
-Ras Symposh, artiste musicien (Burkina Faso)
-Almamy KJ, artiste musicien (Burkina Faso)
-Zoromé Souleymane, SG du syndicat national de gestion des ressources humaines (Burkina Faso)
Mr Diallo Ablaye ( Fondation Sud-Sud Coopération Internacional)
Nouphé Bamogo, SG du syndicat des mairies (Burkina Faso)
Mr Pierre NDOM ( MPA)
-Néya Pema, président du Cadre d’Action Patriotique
Cyriaque Ibrahim, hommes d’affaires (Cameroun)
Thierry Mensah, journaliste (Togo)
Zeck Adjitchè ALAFAÏ, journaliste (Benin)
Tanh Christian, journaliste (côte d’ivoire )
Moussa Ramdé, journaliste sportif (Burkina Faso)
Dydi Adamou, activiste (Niger)
Aziz Kafando, doctorant en droit (Burkina Faso)
-DORO TRAORE (Mauritanie)
Privat NGOMO GOBLO ( Gabon )
José Obalima KONGOLO (RDC)
Cristhian Sélembé( RDC )
BOUBACAR BACOUM(Mali)
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