COMMUNIQUE BLOC PANAFRICANISTE

COMMUNIQUE N°02 DU 28 AOÛT 2023 :
APPEL À LA SOLIDARITÉ envers Monsieur Ousmane SONKO
Journal La Humanidad – Première information
Le Bloc Panafricaniste, regroupant des organisations et personnalités africaines, s’associe à l’indignation des forces vives du Sénégal, d’Afrique et du monde face à la dégradation de l’état de santé de Monsieur Ousmane SONKO. Ce dernier, victime de persécutions judiciaires et militaires, a été arrêté et détenu pour des faits totalement fallacieux par le régime du président sénégalais Macky Sall.
Nos organisations, regroupées au sein du Bloc Panafricaniste et engagées pour la justice, l’égalité, la démocratie et l’émergence d’un Etat de droit en Afrique, demandent sa libération immédiate et sans condition.
Ousmane Sonko est un symbole d’engagement pour une nouvelle vision de l’Afrique et la dignité des peuples africains. Il inscrit sa politique dans la lutte contre les injustices, les inégalités, la corruption et le respect des droits de l’Homme. C’est pour cela que le Bloc Panafricaniste lance un appel solennel à toutes les organisations panafricanistes et à tous les citoyens engagés pour les valeurs de liberté et d’égalité. Nous leur demandons d’exprimer leur solidarité à Monsieur Sonko et à tous les détenus politiques injustement emprisonnés par Macky Sall.
Le Bloc Panafricaniste invite toutes les organisations panafricanistes et religieuses à participer activement à une action de solidarité envers notre Frère. Nous leur demandons d’organiser des manifestations pacifiques, de partager des messages de solidarité sur les réseaux sociaux, de saisir des juridictions, traduire et diffuser ce communiqué et de sensibiliser leurs communautés locales sur l’illégalité et la cruauté des arrestations et détentions arbitraires de M. Ousmane Sonko.
Nous comptons sur la sensibilité et l’humanité du peuple africain pour dénoncer la singulière méchanceté du président Sénégalais Macky Sall. Ses attitudes et son mépris de l’être humain ne reflètent aucune valeur africaine. Ensemble, disons non à cette barbarie.
Enfin, nous appelons les médias, les organisations de la société civile et tous les acteurs influents à soutenir notre cause panafricaine. Nous leur demandons de relayer cette initiative et d’amplifier notre message.
FONDEMENTS LÉGAUX CONTRE LES GRAVES VIOLATIONS DES DROITS DE L’HOMME, DES PACTES INTERNATIONAUX ET CONVENTIONS SIGNÉS PAR L’ÉTAT DU SÉNÉGAL CONTRE LE LEADER DU PARTI PASTEF.
M. OUSMANE SONKO est le principal opposant au régime de l’actuel président sénégalais M. Macky Sall. M. Ousmane Sonko et des militants de son parti ainsi que des sympathisants sont victimes de lawfare, de persécutions, de détentions arbitraires, de tortures physiques et psychologiques, de harcèlements, d’intimidations. Enfin, dissolution illégale de son parti le PASTEF, principal parti d’opposition au Sénégal, dissous par un système judiciaire instrumentalisé par le régime actuel en pleine dérive autoritaire.
Le respect des pactes internationaux relatifs aux droits civils (article 27) et des Chartes des Nations Unies, déclaration universelle des droits de l’homme (article 1, 2, 3) sont obligatoires pour tous les États et leurs institutions, y compris les fonctionnaires.
Les droits de l’homme constituent un objet légitime du droit international et leur respect peut être contrôlé par la communauté internationale.
a) Première base juridique : l’article 1, alinéa 3 de la Charte des Nations Unies. Ses objectifs sont de “Promouvoir et encourager le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion. Et il établit que ” Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits.”
Conformément au Pacte international relatif aux droits civils et politiques (article 2, alinéa 3) et à la Charte des Nations Unies (articles 1 et 55), les normes internationales relatives aux droits de l’homme s’imposent à tous les États et leurs institutions, y compris les fonctionnaires.
b) Les normes relatives aux droits fondamentaux des citoyens seront interprétées conformément à la Déclaration universelle des droits de l’homme et aux traités et conventions internationaux en vigueur au Sénégal. Les croyances religieuses, convictions politiques ou idéologiques ne pourront pas être invoquées pour justifier des actes ou comportements contraires à ces normes.
c) Conformément à l’article 27 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, les États parties sont tenus de garantir ces droits à toute personne relevant de leur juridiction, par des mesures spécifiques si nécessaire.
d) Selon l’article 2, alinéa 3 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, les normes internationales d’application de la loi s’imposent à tous les États et leurs institutions. Le respect des droits de l’homme est contrôlable par les juridictions internationales compétentes.
Ainsi signé le 29 août 2023, avec autorisation accordée à quiconque pour la lecture, la publication ou la reproduction en vue de la diffusion, par voie de presse écrite ou audiovisuelle, d’une copie conforme du présent communiqué.
Par les organisations et mouvements panafricaines suivant :
14. Urgences Panafricanistes
15. Pensées Kamites
16. Afrique Résurrection
17. Histoires Crépues
18. MPR-CFA 19. Afrique Média
20. les Amazones
21. Les marcheurs panafricains 22. Association Tiwatt du Cercle 23. Jeunesse Panafricaine – Côte d’Ivoire
24. Nouvel Ordre Africain – République Démocratique du Congo
25. Ethio-Cuban’s Community in Europe – Hollande
26. Alternative Espaces Citoyens – Niger 26. Mouvement de Libération des Iles Canaries – Espagne
27. Kane Afrique – France.
Pour une Afrique UNIE et SOLIDAIRE
M. René YOMAKOU
Président de sous-commission du Bloc Panafricaniste
∣ Office contact : +229 97 25 08 12 // renesiteweb@gmail.com
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Foto: Ousmane Sonko, en noviembre de 2020. © Clément Tardif para JA
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